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Beauté

Bronzer sans soleil

Si votre cœur balance entre l’envie d’avoir bonne mine et la peur d’un cancer, faites un pied de nez aux ultraviolets et confiez votre peau au pharmacien. Il est le mieux placé pour vous redonner des couleurs !

Près de 90% des Français affirment être d’accord avec l’idée qu’il faut se protéger du soleil.

Alors pourquoi en retrouve-t-on autant sur les plages aux heures les plus chaudes de la journée ? Pourquoi leur tube de crème solaire dure des semaines alors qu’il y en a à peine pour quelques jours quand on met la bonne dose ? Il est grand temps de mettre de l’ordre entre ce que l’on fait et ce que l’on dit !

Zoom sur les UV

Cabine de bronzage ou soleil, c’est pareil…
Pour nous donner une jolie couleur hâlée, doper notre moral, «booster» notre synthèse de vitamine D aussi utile au squelette qu’à notre système immunitaire, on peut faire confiance aux ultraviolets.

Mais ils ne nous apportent pas que du bonheur. A court terme et pour 10 % des adultes (principalement des femmes de 25 à 35 ans), le soleil est synonyme de lucite estivale, une allergie solaire qui touche toutes les parties découvertes de la peau et dont il est bien difficile de se débarrasser.

Les ultraviolets peuvent encore être la cause d’une réaction de photosensibilisation à des cosmétiques ou des médicaments : elle se traduit par un violent coup de soleil. Même les femmes enceintes peuvent faire les frais des ultraviolets en se retrouvant avec un «masque de grossesse» – hyperpigmentation brunâtre du front et des pommettes – bien difficile à déloger.

A plus long terme, comme les ultraviolets sont de gros pourvoyeurs de radicaux libres, ils sont directement responsables du vieillissement accéléré de nos cellules et d’altérations de leur matériel génétique qui fait le lit des cancers cutanés : le mélanome (7 000 nouveaux cas par an) est le plus agressif d’entre eux. Les doses d’ultraviolets reçues en cabines de bronzage viennent s’ajouter à celles des expositions au soleil naturel, d’où des risques décuplés pour un bénéfice de protection réduit.

Les alternatives sans risque

Alternative n°1 :

Mettre un autobronzant : c’est une molécule, la Di-Hydrocy-Acétone (DHA) qui, en se combinant aux acides aminés présents à la surface de la peau, conduit à la formation de pigments colorés. Apparaît ainsi un hâle uniforme, dans l’heure qui suit, uniquement là où vous avez appliqué le produit.

C’est sans risque, mais comme il ne s’agit pas de mélanine, ce hâle n’a aucun pouvoir protecteur contre les ultraviolets : c’est un pur produit esthétique !

Alternative n°2 :

Faire une cure pour préparer sa peau au soleil : riches en anti-oxydants, les compléments alimentaires spécial "solaires" apportent des "munitions" à l’organisme pour contrer les dangereux radicaux libres. Ils "boostent" également la production de mélanine, apportent tout ce dont la peau a besoin pour renouveler ses cellules et c’est pourquoi on les prend avant, pendant et après des vacances au soleil.

Alternative n°3 :

Choisir le bon produit solaire : une crème dotée d’un indice à très haute protection n’empêche pas de bronzer. Elle évite de se brûler la peau et de générer plus de radicaux libres que le corps ne peut éliminer, nuance !

Pour trouver la protection qu’il vous faut (en fonction de votre type de peau et de votre lieu de vacances), il est souhaitable de demander conseil à votre pharmacien Giropharm.